Christophe Mausen

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Voyage en solitaire - Christophe Mausen - Iconobook
Peu enthousiaste à l’idée se relancer un nouveau challenge professionnel, il vit de petits boulots et économise la somme de 200.000 BEF (5.000 €) avec laquelle il espère entreprendre un voyage initiatique en Amérique du Sud. Sous l’influence chauvine de son voisin de chambrée à l’armée, un belgo-argentin, il se laisse convaincre que l’Argentine constitue un glorieux point de chute. Il atterrit à Buenos Aires, dans le quartier de Constitucion, y réside 100 jours, supporte le club de Boca Junior et assiste à l’une des dernières rencontres de Maradona. Il aime cette ville, mère de tous les tangos du monde, mais l’appel de la route se fait pressant. L’envie de baguenauder et de lever le pouce le long des « carreteras » le gratte. Il se déleste alors de la plupart de ses bagages et s’engage dans un road trip de plus de 15.000 kilomètres sur les routes argentines, chiliennes, paraguayennes et brésiliennes. Six mois plus tard, il a le mal du pays et ses ressources financières sont épuisées. Dans l’avion qui le ramène à Bruxelles, le hasard veut qu’il soit assis à côté du passager avec qui il avait fait l’aller. Ils ont lié connaissance en anglais et se sont rerouvés 9 mois plus tard en espagnol. Ses progrès dans la langue de Borgès ont été fulgurants. Il revient transformé par cette aventure solitaire qu’il n’oubliera jamais et de laquelle il tirera de nombreux enseignements personnels. Parmi ceux-ci, il retiendra que l’on n’est jamais seul quand est connecté à soi. Nous sommes fin 1992.
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Voyage en solitaire

Peu enthousiaste à l’idée se relancer un nouveau challenge professionnel, il vit de petits boulots et économise la somme de 200.000 BEF (5.000 €) avec laquelle il espère entreprendre un voyage initiatique en Amérique du Sud. Sous l’influence chauvine de son voisin de chambrée à l’armée, un belgo-argentin, il se laisse convaincre que l’Argentine constitue un glorieux point de chute. Il atterrit à Buenos Aires, dans le quartier de Constitucion, y réside 100 jours, supporte le club de Boca Junior et assiste à l’une des dernières rencontres de Maradona. Il aime cette ville, mère de tous les tangos du monde, mais l’appel de la route se fait pressant. L’envie de baguenauder et de lever le pouce le long des « carreteras » le gratte. Il se déleste alors de la plupart de ses bagages et s’engage dans un road trip de plus de 15.000 kilomètres sur les routes argentines, chiliennes, paraguayennes et brésiliennes.
Six mois plus tard, il a le mal du pays et ses ressources financières sont épuisées. Dans l’avion qui le ramène à Bruxelles, le hasard veut qu’il soit assis à côté du passager avec qui il avait fait l’aller. Ils ont lié connaissance en anglais et se sont rerouvés 9 mois plus tard en espagnol. Ses progrès dans la langue de Borgès ont été fulgurants. Il revient transformé par cette aventure solitaire qu’il n’oubliera jamais et de laquelle il tirera de nombreux enseignements personnels. Parmi ceux-ci, il retiendra que l’on n’est jamais seul quand est connecté à soi. Nous sommes fin 1992.

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